Mes frères
Puisse le seigneur, dans son infini miséricorde, me pardonner la véhémence des propos que je vais tenir; mais mon amertume en ce jour est si grande qu'elle recouvre ma raison.
Je me suis un premier temps félicité de la candidature de frère Rogersteve; deux hommes d'église n'étant pas de trop pour ramener à la raison les habitants égarés de Montluçon. Le fait que l'un d'entre nous aurait dû se contenter d'être diacre ne devant pas poser de problème.
Seulement, je déplore grandement les conditions contraire à l'éthique catholique qui ont amené à l'ordonnation de frêre rogersteve en tant que prêtre de Montluçon par le cardinal arnvald; 15 heures après sa candidature officielle.
Je regrette l'absence de débat et de réponse officielle; que ce soit par missive ou en ce lieu.
Je regrette que cette même ordonnation 'est pas été célébrée par l'évêque du duché de Bourbon-Auvergne Grosquick, comme il en est de son devoir; ce qui laisse planer des doutes quant à la régularité de la sélection
- FrèreNico a écrit:
-L'évêque trouve et nomme un curé par village
Je regrette que le soutien du Duc Mephistophele fut apparemment le critère qui a abouti à cette nomination, d'autant plus que je disposai moi-même du soutien de frêre inquisiteur Norv, du maire de Montluçon et de l'accord de l'évêque Grosquick. Je ne m'étais pas permis de délivrer ces informations car il me semblait que seule notre foi et notre determination devait décider de notre ordonnation au service de dieu; pas un quelconque lien de parenté ou d'amitié...
Je regrette de n'avoir été informé de tout cela au moment où les évènements se produisaient. J'ai ressenti une grande honte lorsque le maire laïc de Montluçon m'a informé de mon état de disgrâce. Si tous les membres de notre sainte église peuvent se considérer comme frêres, apparemment ont-ils moins de lien que deux simples amis.
Je regrette l'humiliation publique dont j'ai été victime. Je m'étais permis, afin d'apporter une légitimité à mes sermons, d'annoncer que j'étais le futur prêtre de Montluçon; étant donné mes appuis et l'absence d'autres candidats. A l'heure où je suis publiquement désavoué, par le pire procédé qui soit (l'ignorance), je suis bien sûr forcé de quitter cette ville; sous la huée et les rires sarcastiques des phookaïstes en grand nombre.
Je souhaite bonne chance au curé de Montluçon, dans cette ville où les hérétiques sont bien plus nombreux et bien plus visibles que les âmes purs. Pour ma part, je suis contraint de quitter mes amis à Montluçon, et m'en vais vénérer notre seigneur et répandre sa parole ailleurs, libre des institutions trop "humaines" à mon goût.