Partie I: De l’enfance de Christos

Partie I: De l’enfance de Christos

Trois siècles après qu’Aristote ait révélé la parole divine, ceux qui avaient foi en Dieu étaient encore confrontés à la toute-puissance des païens qui sacrifiaient à leurs multiples faux dieux. Mais la vraie foi gagnait chaque jour du terrain sur les convictions erronées de ces pécheurs. Tous les vrais croyants attendaient que la prophétie du prophète Aristote se concrétise, que le messie arrive.

Deux braves fidèles de l’Aristotélisme vivaient dans le petit village de Bethléem. Ils se nommaient Jossof et Maria. Ils étaient d’humbles vagabonds, mais vivaient dans la vertu. Leur maison n’était qu’une petite bicoque sans grande prétention, mais ils remerciaient chaque jour le Très Haut des bienfaits terrestres dont ils jouissaient.

Leur amour était pur de toute luxure. Et de leur vertu naquit un enfant, qu’ils nommèrent Christos. Celui-ci semblait, à tous ceux qui le virent, être touché par la grâce divine, car il rayonnait de douceur et de calme. Les gens du petit village se cotisèrent pour que cet enfant béni de Dieu ait tout ce qui lui était nécessaire. Les uns amenèrent du linge, d’autres contribuèrent à la rénovation de la bicoque et d’autres encore amenèrent des vêtements neufs et de la nourriture aux deux heureux parents.

Une femme, bienveillante parmi les bienveillants, offrit au couple un petit potager. Ainsi, alors que Jossof allait couper du bois dans la forêt avoisinante, Maria cultivait les légumes. Cette saine nourriture semblait faire merveille sur Christos, qui, tout au long de son enfance, fit preuve d’un charisme extraordinaire pour un si jeune enfant. Ses paroles étaient d’or et, lorsqu’il parlait, tous l’écoutaient avec attention, sans oser l’interrompre.

Jossof et Maria enseignèrent à leur enfant les principes de la vertu. Christos faisait preuve dans ce domaine d’une réceptivité extraordinaire. Il ne faisait pas qu’appliquer ces préceptes: ils les vivait pleinement. Il respirait la vertu et tous les habitants du village étaient inspirés par son exemple. Ils furent grandement attristés lorsque ses parents décidèrent de déménager.

En effet, non loin de la grande cité de Jérusalem, un petit village venait d’être fondé et attendait qu’on la peuple. Il se nommait Nazareth. Les deux parents de Christos s’y installèrent, et Jossof y ouvrit une échoppe de charpentier. Christos l’aidait en allant chercher du bois pour ses ouvrages. Maria poursuivait ses récoltes de légumes et put bientôt acheter un petit pré où quelques vaches purent brouter paisiblement.

Christos aimait s’occuper de ces placides animaux. Quand on lui demandait pourquoi, arguant du pénible labeur que cela nécessitait, Christos répondait: “Dieu a donné aux humains le travail pour qu’à chaque jour ils méritent le titre d’enfants de Dieu. Il a permit que nous soyons supérieurs aux animaux et seuls bénéficiaires du don du langage, car nous sommes les seuls capables d’aimer sans attendre en retour. J’aime ces vaches, non pas en espérant qu’elles me le rendent, mais parce qu’elles sont comme nous issues du Très Haut.”

en tout cas c'est très RR comme j'aime

j'ai du mal avec Jossof quand même

Moi aussi, mais j'arrive pas à trouver mieux!

Sinon, des critiques à faire, sur la forme comme sur le fond?

joseph reste très bien, pas besoin non plus de tout changer, surtout pour des personnages sommes tout secondaire et pas si sacré..

pour le reste j'ai mi mes remarque sur le dernier texte.

J'ai pas encore lu. Mais cette nouvelle version remet-elle en cause tout les travaux précédents?

J'avoue que je l'ai un peu mal, là. En effet, je pense que mes chapitres avaient droit à une critique, cela n'a pas été le cas. Je concois que mon premier chapitre est calqué sur l'évangile de Matthieu, il en est peut être de même pour le baptême de Jésus; ces deux passages étaient donc mauvais et à remplacer. Mais j'aurais aimé avoir des avis sur mes autres parties, avant de les voir mises de côté.

je pense que c'est une proposition parmi d'autres, j'avoue ne pas trop savoir quoi dire sur tes textes car ce n'est pas ma sépcialité les vista (ni JC ni Aristote d'ailleur)

je n'ai pas beacoup dit sur ceux ci non plus d'ailleur

Non, ce travail n'est en aucun cas destiné à remplacer le vôtre, qui est excellent. J'ai lu tous vos textes, mais je n'arrivais pas à faire une critique qui exprime ce que je voulais dire. Alors, j'ai fait ces écrits, qui prennent le contrecoup total de ce que vous et Néocoeur avez fait. Il ne s'agit pas pour moi de vouloir remplacer votre travail, ni même de le déprécier, mais j'avais un sentiment général de malaise face à vos inspirations (à tous les deux) trop IRL à mon goût. Mais, comme il s'agissait d'un problème général plutôt que sur des points précis, je n'ai pas pu vous proposer des corrections.

Ma décision d'écrire cela était juste destinée à vous donner une version 100% différente de la Bible IRL, pour vous donner une influence. Je trouve toujours votre travail bien meilleur que le mien, mais je voulais vous donner une inspiration qui soit 100% RR.

Je ne suis pas sûr de bien avoir expliqué mon point de vue, mais j'espère que c'est le cas.

Je ne veux pas que vous mettiez de côté vos excellents travaux. Je voulais juste vous aider à les améliorer. Si ma méthode vous à choqué, j'en suis infiniment désolé. Si vous y tenez, je veux bien retirer mes textes.

N'en faites rien, vos textes doivent être pris en compte, et le seront. Je les lirais tranquilement demain, et je vous donnerais mes critiques et mes impressions. Votre méthode ne me choque point et il est tout à fait légitime de votre part de chercher de cette façon à contribuer à la vita de Christos. Donc, excusez mon premier mouvement d'humeur, qui était déplacé.

Je vais prendre, dans mes prochains chapitres, un virage qui sera beaucoup plus RR (c'est un coup de main à prendre et un effort à faire que de lutter contre l'habitude des textes IRL). En cela je m'inspirerais de votre version, qui, je pense, sera très enrichissante.

Ensuite, je suppose que nous ferons en sorte de fondre les nombreuses versions en une seule qui ainsi bénéficiera des influances de chacuns.

Je vous conseille de partir d'une feuille blanche, pas la Bible ouverte, et d'y mettre ce que vous souhaitez y voir comme influence biblique. De cette manière, vous éviterez le copier/coller, même involontaire.

Bon courage!

Je ferai des commentaires de tous vos travaux. Promis.

J'aime assez, effectivement vous avez l'air tout à fait apte à reprendre ces textes..je reste donc à l'inverse du début à votre disposition pour un éventuel travail..

Pour ce qui est du texte, vous semblez insinuer que les paroles de Maria et Joussof sont facilement intégrées par Christos..Peut-on penser que ce dernier est suivi un enseignement complémentaire auprès d'un "prêcheur" curé du village qui serait devenu peut être un apôtre..

néocoeur a écrit:

J'aime assez, effectivement vous avez l'air tout à fait apte à reprendre ces textes..je reste donc à l'inverse du début à votre disposition pour un éventuel travail..

Merci beaucoup! Mais ce texte n'est destiné qu'à donner à Trufaldiniun texte IG qui lui donne une influence différente de la Bible IRL, afin qu'il s'en dégage plus facilement. Donc, ce texte n'est en aucun cas destiné à devenir la Vita de Christos officielle. Je vous conseille donc d'apporter votre aide à Trufaldini, plutôt qu'à moi.

néocoeur a écrit:

Pour ce qui est du texte, vous semblez insinuer que les paroles de Maria et Joussof sont facilement intégrées par Christos..Peut-on penser que ce dernier est suivi un enseignement complémentaire auprès d'un "prêcheur" curé du village qui serait devenu peut être un apôtre..

Le problème à cette idée, c'est que Christos est justement supposé être le fondateur de l'Eglise Aristotélicienne. Les seuls prêtres existant à cette époque sont les prêtres païens. Par contre, si vous pensez à un personnage du type "Jean le baptiste", il serait intéressant d'en parler à Trufaldini.

Citation :

Par contre, si vous pensez à un personnage du type "Jean le baptiste", il serait intéressant d'en parler à Trufaldini.

il existe quand même des groupes (comunauté) qui ont continué hors religion à suivre la route du seigneur et sans doute même des groupes qui attendent la venue de ce prophète depuis qu'aristote à ouvert la route.

on ne peut pas imaginer le contraire à mon avis surtout pour la période entre Aristote et le christ.

En plus on a quand même certain de ceux sauvé "de la punition" qui ont pu garder une branche plus proche de dieu puisque Aristote et le christ en sont les descendants.

non ?

C'est exactement l'idée que j'ai mis dans mon texte.

De plus, ça sera bien utile pour les Spinozistes: imaginons que certains de ces groupes aient refusé (ou n'ont pas été influencé par) l'enseignement de Christos ou carrément d'Aristote...