Nouvel archevêque

Je suis le nouvel archevêque de Reims. Juste pour info.

Chers fidèles,
Chères soeurs,
Chers frères,


Par décision du Saint Père, je suis votre nouvel Archevêque de Reims et je viens à vous pour me présenter.

Voici un petit récit de mon passé :

Citation :

Arrivé en France le 18 juin 1453 (c'était l'Appel), dans l'Artois (avant cela j'étais allé prêcher les Terres du Nord), je me suis mis tout de suite au service de l'Eglise de France le 21 juin 1453. Turambar, Evêque de Touraine, ayant besoin d'un curé à Chinon, me fit venir auprès de lui.

Je restai curé de Chinon, de juin à novembre 1453 bien que je m'absentai le mois d'août pour visiter la Terre Sainte. Les messes furent dites les dimanches à la Collégiale Saint-Mexmes. De nombreux baptêmes furent officiés (trop pour les moines des archives ).

En lien avec le pouvoir temporel local :

- Pression pour l'acquisition d'une place au sein du Conseil municipal : acquis fin août 1453, lors de mon retour de Terre Sainte. A partir de ce jour, jusqu'à mon départ, je fus conseiller religieux et aux vagabonds.

- Chargé des vagabonds, une lettre était envoyée à chaque nouvel arrivant pour lui expliquer le fonctionnement du village et comment pouvoir s'installer durablement. C'est à cette occasion que je procédais aux baptêmes.

- Une charte fut signée pour organiser les dons à l'église de Chinon afin d'offrir du pain bon marché aux vagabonds

- Comme conseiller religieux, j'étais chargé de l'état-civil. De par mes statistiques régulières et mon poste de Maître à l'Université en Arithmétique, je conseillais le maire dans sa politique économique

- Durant une période de trouble où plusieurs maires frauduleux sont passés et ont pris le pouvoir, j'ai soutenu la population locale au nom de l'Eglise, ce qui me valut d'être élu maire pour redresser la situation. J'étais donc Père et Maire

- Je fus également conseiller ducal de Touraine

Enfin, alors que j'avais refusé de multiples offres d'évêchés, sentant l'âge me tourmenter, je me résignai à quitter Chinon pour le Berry où je fus accueilli en prince, à mon grand étonnement. Je m'installai à Saint-Aignan comme Evêque du Berry. Le déménagement fut établi entre la fin novembre et début décembre.

J'eus l'occasion d'avoir de bons contacts avec le pouvoir temporel local grâce à la préparation du terrain par notre cher Arnvald. J'ai fait mes messes dominicales à la Cathédrale de Bourges, j'ai réformé les posts Eglise dans chaque paroisse, j'ai nommé trois curés et deux vicaires. J'ai terminé sur une messe de minuit à la Cathédrale, puis vint la décision du Saint-Père avec le contreseign de la Curie : j'étais démis de mes fonctions pour laisser la place à Monseigneur Vilca, Archevêque de Bourges qui me prit comme Chanoine de Bourges. Enfin, je fus nommé Archevêque de Reims, mais cela vous le savez déjà.

A côté de ce récit sur ma vie séculière, je fus un court instant, amené par Aragoth, membre des Hospitaliers mais la vie et le rapport à la religion des ordres militaires n'étaient pas faits pour moi.

J'ai rejoint les cisterciens à ce que l'on peut encore qualifier comme leurs débuts au côté d'Arnvald, le 24 juillet 1453 et je fus nommé Père-Abbé du monastère de la Roche-Clermault fondé par Aragoth. J'ai grandement participé aux travaux sur le dogme et la liturgie dont la Curie s'est fait siennes. Je suis également membre des Illuminati afin de rechercher la Jérusalem céleste au côté de Frère Norv.

Enfin, je suis Maître à l'Université du Royaume en Théologie et en Arithmétique auprès des services de Frère Nico.

Voilà, je pense avoir dit l'essentiel.

Je me doute que vous devez beaucoup regretter Monseigneur Fredstleu et que l'accueil que vous me réservez sera probablement froid. Néanmoins, l'Eglise et l'Archevêché doivent aller de l'avant pour le bien et le salut de nos âmes.

Sachez que je ne viens pas en vos terres pour y amener l'Inquisition et que ceux qui connaissent mon passé et mes actions antérieures savent que ce n'est pas mon style. Bien entendu, que vous me fassiez part de votre mécontentement, je le comprendrai mais je ne tolérerai pas qu'on en profite pour cracher sur le dogme, la hiérarchie, la Curie ou le Saint-Père.

Je suis bien sûr disposé à entendre vos doléances.

Contrairement à ce que vous semblez penser, je vous souhaite bienvenue.
Puissiez-vous faire épanouir la foi aristotélicienne par l'écoute et l'humilité si chères à l'Eglise.