Apocalypse

Apocalypse selon saint Paul.
(Le choix de saint Paul est fait afin de ne pas caricaturer le texte de saint Jean)

Moi, Paul, apôtre de la parole de Dieu, révélée par le prophète Aristote et le messie Jésus, vous fait part des révélations que Dieu me fit en songes.

Alors que je rêvais, je vis de grandes portes blanches, laissant passer une lumière qui m’éblouit. Près d’elles, serein, se tenait mon ami et apôtre Pierre qui, ainsi que l’avait révélé Jésus, notre messie, tenait en ses mains les clefs du Paradis. Il me sourit et me dit: “Viens, ami, en la maison du Seigneur, car, bien que l’heure ne soit pas encore venue pour toi de nous rejoindre, tu dois entendre certaines choses de Sa propre bouche.” Ses paroles à peines finies, les portes s’ouvrirent et j’avançais. Le royaume des cieux était vide de toute personne. Les anges volaient autour de moi, et je vis qu’effectivement ils ne pouvaient se reproduire. “Personne n’a ainsi suivi les Paroles de notre Seigneur, révélées par le prophète Aristote et par le messie Jésus?”, me dis-je. “N’aies crainte, car si mon royaume est vide d’hommes et de femmes, c’est uniquement parce que mon jugement n’est pas encore rendu.”, entendis-je. Une lumière douce m’enveloppait et je sus que ce que j’entendais était la voix du Seigneur. “Lorsque tous les hommes et toutes les femmes auront pu accomplir leur destinée, je détruirai la création qui de moi est issue pour procéder à ton jugement et à celui de tous mes enfants.”, me dit-il.

Je vis alors des palais baignés de la douce lumière du soleil, sentis l’agréable odeur des récoltes, entendis le piaillement des oiseaux et les rires des enfants. Mais c’est alors que le ciel s’assombrit. Des nuages grondèrent dans un bruit assourdissant. Et c’est alors que l’horreur commença. Une pluie tomba avec la force du taureau, les gouttes s’embrasant, détruisant les récoltes, mettant à bas les palais et changeant les rires des enfants en des cris et des pleurs. Le vent souffla, renversant les arbres, emportant ceux qui n’avaient pu se mettre à l’abri. Il charriait des fumées verdâtres qui firent se tordre de douleur ceux qui les respiraient. La foudre s’abattait contre ceux qui ne s’étaient pas réfugiés. C’est alors qu’apparurent les myriades d’insectes, entrant par milliers dans les maisons, d’où sortirent alors des cris de souffrance indescriptibles. L’eau se teinta du sang versé et une odeur de mort accompagna le silence qui se fit. Celui-ci sembla durer une éternité. Quelques rares survivants sortirent de leurs abris, croyant leurs malheurs finis. Mais le sol s’ouvrit, régurgitant des flots de flammes. Une odeur de souffre vint alors à mon nez. Les survivants fuirent dans toutes les directions, ne sachant où se cacher. Mais aussi loin que je pouvais regarder, les flammes de l’enfer se reflétaient partout sur les sombres nuages. C’est alors que je criai, car je vis avant les pauvres ères ce qui allait marquer leur fin. J’essayai de les prévenir, mais en vain, car les démons surgirent de leur antre, innombrables et tous différents, rivalisant de laideur et de haine. Ils se jetèrent sur les rescapés, les démembrèrent, les dépecèrent, les dévorèrent et leur firent subir mille autres supplices. Lorsque leur sinistre festin fut achevé, il rentrèrent dans leur antre infernale.

“Vois, Paul, comment finira le monde que tu aimes tant. Mais n’aies crainte car les vertueux trouveront au Paradis ce qu’ils ont mérité de délices.”, me dit le Seigneur. Je vis en effet les nuages s’en aller, les insectes disparaître, les flammes mourir. Et la terre trembla. Et les hommes et les femmes qui de tous temps avaient peuplé le monde créé de la main de notre Seigneur en sortirent. Ils étaient des milliers de milliers, debout les uns près des autres, tels une mer d’humains. Et ils s’envolèrent en un magnifique nuage d’êtres venant rejoindre leur Créateur. Ils s’ordonnèrent en une file interminable. Je vis parmi eux notre prophète Aristote et notre messie Jésus... et je me vis!

Et Dieu me parla: “Vois. Ces hommes et ces femmes de tous temps et de tous pays sont maintenant unis dans l’attente du jugement de leur âme. Je vous ai faits aspirant à la vertu et j’ai fait celle-ci de telle manière que si l’un d’entre vous la pratiquait, elle se communiquerait aux autres.” Je reconnaissais là l’enseignement d’Aristote et les paroles de Jésus! “Il y avait un but à cela, ajouta-t-il, me servir, m’honorer et m’aimer, mais aussi vous aimer les uns les autres. Je suis la main invisible qui guide vos pas, mais nombre d’entre vous se sont détournés de Ma Parole. Maintenant, tu sais ce qui vous attend tous. Alors transmets ce qui vient de t’être expliqué. Aristote et Jésus ont transmis Ma Parole afin de vous permettre de rejoindre le Paradis lorsque j’aurai rendu Mon jugement. Seuls ceux qui resteront sourds à ce qu’ils ont enseignés souffriront mille morts en enfer.”, conclut-il.

Voilà pourquoi je vous révèle cela. La vertu doit guider chacun de nos pas. Chacun doit la transmettre à son prochain. Telle est la Parole de Dieu. Ne vous échappez pas de la sage voie de sa main, car le jour viendra où nous seront tous jugés!

Toute observation, critique ou correction est la bienvenue. Merci d'avance.

Très bon texte, je pense qu'il manque deux choses (mon avis de joueur je n'ai pas de connaissances en théologie, je laisse les gens qualifiés répondre sur ce point) : Un peu plus d'Aristote ans le vocabulaire et plus de références à l'univers des RR.

Citation :

[i]Moi, Paul, apôtre de la parole de Dieu, révélée par le prophète Aristote et le messie Jésus, vous fait part des révélations que Dieu me fit en songes.

Je dirais par les prophètes Aristote et par Christos le sage (Aristotélisons tout cela...)

Citation :

Les anges volaient autour de moi, et je vis qu’effectivement ils ne pouvaient se reproduire. “Personne n’a ainsi suivi les Paroles de notre Seigneur, révélées par le prophète Aristote et par le messie Jésus?”, me dis-je.

Même remarque pour le messie, mais je ne sais pas si cette question est tranchée par la congrégation. Quant aux Anges, même problème...
Sinon il faudrait de temps en temps remplacer le terme siegneur par Très Haut, toujours dans la persipective de rendre cela un peu moins catholique que je défends pour ma part.

Citation :

C’est alors qu’apparurent les myriades d’insectes, entrant par milliers dans les maisons, d’où sortirent alors des cris de souffrance indescriptibles.

Là je rajouterais des réferences au monde des RR du style "les champs de blé, les vergers et les forêts furent réduit à néant par cette nuée d'insectes blablabla..." C'est important que le texte parle aux joueurs et se réfère à leur univers ludique.

Citation :

J’essayai de les prévenir, mais en vain, car les démons surgirent de leur antre, innombrables et tous différents, rivalisant de laideur et de haine. Ils se jetèrent sur les rescapés, les démembrèrent, les dépecèrent, les dévorèrent et leur firent subir mille autres supplices. Lorsque leur sinistre festin fut achevé, il rentrèrent dans leur antre infernale.

Même problème que les anges, sont-ils dans le dogme, la seule référence au malin est celle-ci :

Citation :

Chapitre deuxième: la cause du mal.

Nul ne peut dire que c'est Dieu qui veut le mal, ni que l'homme ne peut pas s'empecher de le faire. En vérité l'homme est libre, et s'il demande humblement le secours de Dieu ce secours ne lui sera pas refusé, et il pourra alors lutter contre ses mauvais désirs et pratiquer le bien.
C'est donc uniquement la volonté viciée de l'homme qui cause le mal, soit d'elle même, soit en cédant aux tentations que le diable pervers présente à son esprit faible

Voilà, sinon très eau texte style lêché, et une partie sur l'apocalypse dans le dogme me semble necessaire et source de bons RPs. Style : "en l'an 1500 l'apocalypse si on continue à voir des cathares, des phookaïstes, des mariages homosexuels et si le Tout puissant se rends compte de l'état du monde après que sa parole ait été révèlée par Aristote et prêchée par Christos le Sage etc."

Tenant compte de vos remarques, frère Chevalier_St_Georges, j'ai fait les corrections que vous aviez proposé. J'ai remplacé les expressions "le prophète Aristote et le messie Jésus" par "les prophètes Aristote et Christos le sage". J'ai également retiré toute allusion aux anges. Les démons m'ont posé plus de problèmes, constituant le paroxysme des calamités de l'Apocalypse. J'ai résolu le problème en changeant ces dernières. Dans cette nouvelle version, quatre calamités se succèdent, chacune étant liée à un des éléments du monde selon les grecs de l'Antiquité (eau, terre, vent et feu), ce qui met le lecteur dans une approche plus proche du monde où vivait Aristote. Enfin, une description préliminaire me permet de répondre à votre soucis de référence à l'univers ludique des joueurs. (Petite observation: le mot "Apocalypse", étant un acte de Dieu, prend une majuscule - comme Création, par exemple).

Apocalypse selon saint Paul.
(Le choix de saint Paul est fait afin de ne pas caricaturer le texte de saint Jean)

Moi, Paul, apôtre de la parole de Dieu, révélée par les prophètes Aristote et Christos le sage, vous fait part des révélations que Dieu me fit en songes.

Alors que je rêvais, je vis de grandes portes blanches, laissant passer une lumière qui m’éblouit. Près d’elles, serein, se tenait mon ami et apôtre Pierre qui, ainsi que l’avait révélé le prophète Christos le sage, tenait en ses mains les clefs du Paradis. Il me sourit et me dit: “Viens, ami, en la maison du Seigneur, car, bien que l’heure ne soit pas encore venue pour toi de nous rejoindre, tu dois entendre certaines choses de Sa propre bouche.” Ses paroles à peines finies, les portes s’ouvrirent et j’avançais. Le royaume des cieux était vide de toute personne. “Personne n’a ainsi suivi les Paroles du Très Haut, révélées par les prophètes Aristote et Christos le sage?”, me dis-je. “N’aies crainte, car si mon royaume est vide d’hommes et de femmes, c’est uniquement parce que mon jugement n’est pas encore rendu.”, entendis-je. Une lumière douce m’enveloppait et je sus que ce que j’entendais était la voix du Seigneur. “Lorsque tous les hommes et toutes les femmes auront pu accomplir leur destinée, je détruirai la création qui de moi est issue pour procéder à ton jugement et à celui de tous mes enfants.”, me dit-il.

Je vis alors un beau pays. La douce chaleur du soleil caressait les arbres des vergers, nourrissait les épis de blé, qui se dressaient, fiers, vers le ciel, et donnait tout son amour aux légumes, qui prospéraient. Plus loin, je pouvais voir les vaches paître placidement, accompagnées de moutons gardés par leur pâtre. L’agréable zéphyr prêtait sa force au travail du meunier en faisant tourner les ailes du moulin. La mer fournissait aux pêcheurs moult poissons, afin de les nourrir et exhalait ses senteurs rustiques mais si agréables à ceux qui savaient les apprécier. Au coeur de cette paisible vie, une ville, ceinte de murailles, fourmillait d’activité. Les artisans oeuvraient afin de fournir à la population tout ce dont elle avait besoin et les commerçants faisaient l’éloge de leur marchandises aux clients venant faire leur marché. Les enfants jouaient, riant et courant le long des rues animées. Des tavernes sortaient des rires et des bruits de liquides que l’on versait dans les chopes. Un petit groupe était attroupé autour du maire, qui écoutait leurs interrogations et y répondait. Les cloches se mirent à sonner et nombre d’habitants sortirent de leurs maisons pour se rendre à la messe.

Et c’est alors que l’horreur commença. Le ciel s’assombrit, le tonnerre gronda, et la pluie se mit à tomber. Un déluge comme personne n’en avait vu jusqu’alors! Les bourrasques tourbillonnaient et la mer se fit si houleuse que je vis plusieurs pêcheurs disparaître sous les flots. Tous se mirent à l’abris, mais la pluie ne cessa plus de tomber. Trois jours et trois nuits durant, elle travailla à réduire à néant tous les efforts des agriculteurs, qui voyaient, impuissants, leurs récoltes mourir. Les rues se transformaient en torrents. Tous le pays était gorgé d’eau. Et la mer frappait de tout son courroux contre la cité, détruisant les embarcadères, coulant même les bateaux les plus gros et venant s’abattre contre la côte. Puis, le ciel s’assombrit encore, étouffant totalement les rayons du soleil, et ne s’éclairait que par les éclairs dont le tonnerre raisonnait dans toutes les maisons où les gens se massaient, apeurés. La pluie se fit de plus en plus froide, se changeant en neige. Le gel acheva de détruire les récoltes et le vent glacial fouettait les maisons, où les gens, terrifiés, souffraient de la faim et de la soif sans oser dire un mot. Lorsque la neige se changea en grêle, celle-ci frappa de toute sa force les solides murailles et les bâtiments de pierre. Les toits semblaient souffrir de ce traitement, mais s'efforçaient de résister. Cela ne suffit pas toujours, car nombre de maisons s’effondrèrent sur leurs infortunés habitants.

Mais le calvaire sembla prendre fin lorsque la grêle diminua, puis s’arrêta. Petit à petit, les gens sortirent de leur modestes abris et nombre d’entre eux, hagards, se dirigèrent vers le château, afin de trouver des réponses à leurs questions. L’évêque et le duc s’adressèrent alors à la foule. Mais le discours du seigneur temporel fut interrompue par l’effondrement de la tour, qui l’écrasa sans autre forme de procès. En effet, la terre s’était mise à trembler et les gens se mirent à courir afin de rejoindre à nouveau leurs abris. Mais les faibles maisonnées s’effondraient les unes après les autres. Les rues s’ouvraient, des crevasses s’ouvrirent, dévorant de leurs crocs de terre les infortunés qui se faisaient prendre dans leur terrible piège. Les murailles, déjà ébranlées par la grêle, s’effondrèrent, apportant elles aussi leur lot de morts. Toute la ville s’écroula ainsi peu à peu, laissant de nombreuses personnes aux prises avec la panique. Seule la cathédrale avait survécu aux assauts des éléments déchaînés. La terre s’arrêtant de trembler, les survivants s’attroupèrent donc dans la maison du Très Haut, écoutant le prêche de l’évêque.

Le vent battait sur les flancs du saint bâtiment, alors que le ciel noir, zébré d’éclairs, grondait. L’évêque encouragea ses ouailles terrifiées à la prière lorsque la troisième calamité s’abattit sur eux. Le vent redoubla d’intensité et brisa les vitraux, venant emplir la cathédrale de son souffle glacial. Un bruit sourd se fit alors entendre au loin, prenant peu à peu de l’ampleur et devenant assourdissant. Il atteignit son paroxysme lorsqu’une gigantesque nuée d’insectes bourdonnant investirent le bâtiment. Les gens hurlèrent de terreur et cherchèrent à s’enfuir, mais la tempête enfonça les portes, qui éclatèrent en mille morceaux. Les insectes fondirent sur leurs victimes, s’acharnant sur leurs chairs, investissant leurs corps et les dévorant aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur. L’évêque, paniqué, restait pétrifié. Une tornade entra alors dans le bâtiment, soulevant l’infortuné clerc, et l’emportant au loin dans des cris de détresse de moins en moins perceptibles. Certaines personnes arrivèrent à s’enfuir du terrible piège et purent voir les nuages d’insectes remonter vers le ciel dans leur lugubre bourdonnement.

Ceux-ci ne furent pas les plus chanceux, car ils eurent enfin le malheur d’assister à la dernière des calamités. La ville n’était plus qu’un champ de ruines au sol craquelé, la mer était déchaînée sous un ciel d’encre fendu par les éclairs, les champs, les pâturages et les vergers étaient noyés et seuls quelques arbres tenaient encore plus ou moins debout. Les survivants virent alors ces derniers s’embraser et ils crièrent de toutes les forces qui leur restaient. Le vent, jusqu’alors glacial, s’embrasa en un véritable bûcher à ciel ouvert. Les nuages rougirent, reflétant les flammes qui baignaient le pays. Celles-ci dévoraient tout ce qui avait survécu en un gigantesque brasier. Les infortunées personnes qui avaient survécu aux trois autres calamités hurlèrent de douleur quand le brasier détruisit leurs chairs, ne laissant plus rien de leurs corps.

“Vois, Paul, comment finira le monde que tu aimes tant. Mais n’aies crainte car les vertueux trouveront au Paradis ce qu’ils ont mérité de délices.”, me dit le Très Haut. Je vis en effet les nuages s’en aller, les insectes disparaître, les flammes mourir. Et la terre trembla. Et les hommes et les femmes qui de tous temps avaient peuplé le monde créé de la main du Très Haut en sortirent. Ils étaient des milliers de milliers, debout les uns près des autres, tels une mer d’humains. Et ils s’envolèrent en un magnifique nuage d’êtres venant rejoindre leur Créateur. Ils s’ordonnèrent en une file interminable. Je vis parmi eux nos prophètes Aristote et Christos le sage... et je me vis!

Et Dieu me parla: “Vois. Ces hommes et ces femmes de tous temps et de tous pays sont maintenant unis dans l’attente du jugement de leur âme. Je vous ai faits aspirant à la vertu et j’ai fait celle-ci de telle manière que si l’un d’entre vous la pratiquait, elle se communiquerait aux autres.” Je reconnaissais là l’enseignement d’Aristote et les paroles de Christos! “Il y avait un but à cela, ajouta-t-il, me servir, m’honorer et m’aimer, mais aussi vous aimer les uns les autres. Je suis la main invisible qui guide vos pas, mais nombre d’entre vous se sont détournés de Ma Parole. Maintenant, tu sais ce qui vous attend tous. Alors transmets ce qui vient de t’être expliqué. Aristote et Christos ont transmis Ma Parole afin de vous permettre de rejoindre le Paradis lorsque j’aurai rendu Mon jugement. Seuls ceux qui resteront sourds à ce qu’ils ont enseignés souffriront mille morts en enfer.”, conclut-il.

Voilà pourquoi je vous révèle cela. La vertu doit guider chacun de nos pas. Chacun doit la transmettre à son prochain. Telle est la Parole de Dieu. Ne vous échappez pas de la sage voie de sa main, car le jour viendra où nous seront tous jugés!

J'espère que cette nouvelle version vous plaît plus. J'attend de nouvelle observations de tous ceux qui souhaitent en apporter afin de continuer à améliorer mon travail.

J'adore, surtout le passage ou le Duc se prends la tour du chateau dans la tronche, très beau texte...

Merci. J'adore ce genre de clins d'oeil... comme l'évêque qui s'envole!

Je préférais la première version, que j'aimais beaucoup. La deuxième, j'ai l'impression de me retrouver dans un film catastrophe des années 70 avec Steeve Mac Queen dans le rôle de St Paul.

Quelque chose comme: "Le retour de la vengeance des araignés tueuses".

Ceci dit, la seconde est bien aussi.

Christos le sage, je ne m'y fait pas.

Citation :

Apocalypse selon saint Paul.
(Le choix de saint Paul est fait afin de ne pas caricaturer le texte de saint Jean)

Moi, Paul, apôtre de la parole de Dieu, révélée par les prophètes Aristote et Christos le sage, vous fait part des révélations que Dieu me fit en songes.

Le fait de nommer le christ par l'épithète Christos le sage permettrait en effet de décrisper beaucoup de situation lié à l'IRL,et permettrait d'éviter tous les amalgames.
Un fidèle lisant brievement une messe RP fera immédiatement le raprcohement IRL en aperçevant le mot Christ, alors que Christos le sage correspond parfaitement à l'esprit du dogme.

Cette apellation dans tous les dogmes me semble nécessaire.

De même pour Paul, Pierre ou Jacques, ces noms sont trop référentiels.

Citation :

Alors que je rêvais, je vis de grandes portes blanches, laissant passer une lumière qui m’éblouit. Près d’elles, serein, se tenait mon ami et apôtre Pierre qui, ainsi que l’avait révélé le prophète Christos le sage, tenait en ses mains les clefs du Paradis. Il me sourit et me dit: “Viens, ami, en la maison du Seigneur, car, bien que l’heure ne soit pas encore venue pour toi de nous rejoindre, tu dois entendre certaines choses de Sa propre bouche.” Ses paroles à peines finies, les portes s’ouvrirent et j’avançais. Le royaume des cieux était vide de toute personne. “Personne n’a ainsi suivi les Paroles du Très Haut, révélées par les prophètes Aristote et Christos le sage?”, me dis-je.

Christos le sage a le statut de Messie, et non prophète.

Citation :

“N’aies crainte, car si mon royaume est vide d’hommes et de femmes, c’est uniquement parce que mon jugement n’est pas encore rendu.”, entendis-je. Une lumière douce m’enveloppait et je sus que ce que j’entendais était la voix du Seigneur. “Lorsque tous les hommes et toutes les femmes auront pu accomplir leur destinée, je détruirai la création qui de moi est issue pour procéder à ton jugement et à celui de tous mes enfants.”, me dit-il.

Je vis alors un beau pays. La douce chaleur du soleil caressait les arbres des vergers, nourrissait les épis de blé, qui se dressaient, fiers, vers le ciel, et donnait tout son amour aux légumes, qui prospéraient. Plus loin, je pouvais voir les vaches paître placidement, accompagnées de moutons gardés par leur pâtre. L’agréable zéphyr prêtait sa force au travail du meunier en faisant tourner les ailes du moulin. La mer fournissait aux pêcheurs moult poissons, afin de les nourrir et exhalait ses senteurs rustiques mais si agréables à ceux qui savaient les apprécier. Au coeur de cette paisible vie, une ville, ceinte de murailles, fourmillait d’activité. Les artisans oeuvraient afin de fournir à la population tout ce dont elle avait besoin et les commerçants faisaient l’éloge de leur marchandises aux clients venant faire leur marché. Les enfants jouaient, riant et courant le long des rues animées. Des tavernes sortaient des rires et des bruits de liquides que l’on versait dans les chopes. Un petit groupe était attroupé autour du maire, qui écoutait leurs interrogations et y répondait. Les cloches se mirent à sonner et nombre d’habitants sortirent de leurs maisons pour se rendre à la messe.

Excellent ce passage, on se croirait purement et simplement dans les RRs.
Par contre c'est qui ce Zéphyr ? Un dieu concurrent à Dieu ? Un peu païen tout cela.

Citation :

Et c’est alors que l’horreur commença. Le ciel s’assombrit, le tonnerre gronda, et la pluie se mit à tomber. Un déluge comme personne n’en avait vu jusqu’alors! Les bourrasques tourbillonnaient et la mer se fit si houleuse que je vis plusieurs pêcheurs disparaître sous les flots. Tous se mirent à l’abris, mais la pluie ne cessa plus de tomber. Trois jours et trois nuits durant, elle travailla à réduire à néant tous les efforts des agriculteurs, qui voyaient, impuissants, leurs récoltes mourir. Les rues se transformaient en torrents. Tous le pays était gorgé d’eau. Et la mer frappait de tout son courroux contre la cité, détruisant les embarcadères, coulant même les bateaux les plus gros et venant s’abattre contre la côte. Puis, le ciel s’assombrit encore, étouffant totalement les rayons du soleil, et ne s’éclairait que par les éclairs dont le tonnerre raisonnait dans toutes les maisons où les gens se massaient, apeurés. La pluie se fit de plus en plus froide, se changeant en neige. Le gel acheva de détruire les récoltes et le vent glacial fouettait les maisons, où les gens, terrifiés, souffraient de la faim et de la soif sans oser dire un mot. Lorsque la neige se changea en grêle, celle-ci frappa de toute sa force les solides murailles et les bâtiments de pierre. Les toits semblaient souffrir de ce traitement, mais s'efforçaient de résister. Cela ne suffit pas toujours, car nombre de maisons s’effondrèrent sur leurs infortunés habitants.

Une bonne Apocalypse comme il faut.

Citation :

Mais le calvaire sembla prendre fin lorsque la grêle diminua, puis s’arrêta. Petit à petit, les gens sortirent de leur modestes abris et nombre d’entre eux, hagards, se dirigèrent vers le château, afin de trouver des réponses à leurs questions. L’évêque et le duc s’adressèrent alors à la foule. Mais le discours du seigneur temporel fut interrompue par l’effondrement de la tour, qui l’écrasa sans autre forme de procès. En effet, la terre s’était mise à trembler et les gens se mirent à courir afin de rejoindre à nouveau leurs abris. Mais les faibles maisonnées s’effondraient les unes après les autres. Les rues s’ouvraient, des crevasses s’ouvrirent, dévorant de leurs crocs de terre les infortunés qui se faisaient prendre dans leur terrible piège. Les murailles, déjà ébranlées par la grêle, s’effondrèrent, apportant elles aussi leur lot de morts. Toute la ville s’écroula ainsi peu à peu, laissant de nombreuses personnes aux prises avec la panique. Seule la cathédrale avait survécu aux assauts des éléments déchaînés. La terre s’arrêtant de trembler, les survivants s’attroupèrent donc dans la maison du Très Haut, écoutant le prêche de l’évêque.

Situé l'action dans un contexte médiéval est très bien vu.
Et puis la métaphore de domination du pouvoir spirituel sur le pouvoir temporel est tout simplement remarquable.

Citation :

Le vent battait sur les flancs du saint bâtiment, alors que le ciel noir, zébré d’éclairs, grondait. L’évêque encouragea ses ouailles terrifiées à la prière lorsque la troisième calamité s’abattit sur eux. Le vent redoubla d’intensité et brisa les vitraux, venant emplir la cathédrale de son souffle glacial. Un bruit sourd se fit alors entendre au loin, prenant peu à peu de l’ampleur et devenant assourdissant. Il atteignit son paroxysme lorsqu’une gigantesque nuée d’insectes bourdonnant investirent le bâtiment. Les gens hurlèrent de terreur et cherchèrent à s’enfuir, mais la tempête enfonça les portes, qui éclatèrent en mille morceaux. Les insectes fondirent sur leurs victimes, s’acharnant sur leurs chairs, investissant leurs corps et les dévorant aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur. L’évêque, paniqué, restait pétrifié. Une tornade entra alors dans le bâtiment, soulevant l’infortuné clerc, et l’emportant au loin dans des cris de détresse de moins en moins perceptibles. Certaines personnes arrivèrent à s’enfuir du terrible piège et purent voir les nuages d’insectes remonter vers le ciel dans leur lugubre bourdonnement.

L'évêque meurt ? C'est dommage.
On pourrait invoquer des rayons de lumières selectionnant les justes pour le paradis.

Citation :

Ceux-ci ne furent pas les plus chanceux, car ils eurent enfin le malheur d’assister à la dernière des calamités. La ville n’était plus qu’un champ de ruines au sol craquelé, la mer était déchaînée sous un ciel d’encre fendu par les éclairs, les champs, les pâturages et les vergers étaient noyés et seuls quelques arbres tenaient encore plus ou moins debout. Les survivants virent alors ces derniers s’embraser et ils crièrent de toutes les forces qui leur restaient. Le vent, jusqu’alors glacial, s’embrasa en un véritable bûcher à ciel ouvert. Les nuages rougirent, reflétant les flammes qui baignaient le pays. Celles-ci dévoraient tout ce qui avait survécu en un gigantesque brasier. Les infortunées personnes qui avaient survécu aux trois autres calamités hurlèrent de douleur quand le brasier détruisit leurs chairs, ne laissant plus rien de leurs corps.

Mon Dieu, c'est terrible.

Citation :

“Vois, Paul, comment finira le monde que tu aimes tant. Mais n’aies crainte car les vertueux trouveront au Paradis ce qu’ils ont mérité de délices.”, me dit le Très Haut. Je vis en effet les nuages s’en aller, les insectes disparaître, les flammes mourir. Et la terre trembla. Et les hommes et les femmes qui de tous temps avaient peuplé le monde créé de la main du Très Haut en sortirent. Ils étaient des milliers de milliers, debout les uns près des autres, tels une mer d’humains. Et ils s’envolèrent en un magnifique nuage d’êtres venant rejoindre leur Créateur. Ils s’ordonnèrent en une file interminable. Je vis parmi eux nos prophètes Aristote et Christos le sage... et je me vis!

Je pense que Christos le sage et Aristote sont déjà auprès de Dieu depuis longtemps, et non dans la file d'attente. A moins qu'ils fassent partis de la sécurité...

Citation :

Et Dieu me parla: “Vois. Ces hommes et ces femmes de tous temps et de tous pays sont maintenant unis dans l’attente du jugement de leur âme. Je vous ai faits aspirant à la vertu et j’ai fait celle-ci de telle manière que si l’un d’entre vous la pratiquait, elle se communiquerait aux autres.” Je reconnaissais là l’enseignement d’Aristote et les paroles de Christos! “Il y avait un but à cela, ajouta-t-il, me servir, m’honorer et m’aimer, mais aussi vous aimer les uns les autres.

Bon référence à l'amitié aristotélicienne.

Citation :

Je suis la main invisible qui guide vos pas, mais nombre d’entre vous se sont détournés de Ma Parole. Maintenant, tu sais ce qui vous attend tous. Alors transmets ce qui vient de t’être expliqué. Aristote et Christos ont transmis Ma Parole afin de vous permettre de rejoindre le Paradis lorsque j’aurai rendu Mon jugement. Seuls ceux qui resteront sourds à ce qu’ils ont enseignés souffriront mille morts en enfer.”, conclut-il.

Un côté sombre bienvenue.

Citation :

Voilà pourquoi je vous révèle cela. La vertu doit guider chacun de nos pas. Chacun doit la transmettre à son prochain. Telle est la Parole de Dieu. Ne vous échappez pas de la sage voie de sa main, car le jour viendra où nous seront tous jugés!

Excellent, j'adhère totalement.
Texte très plaisant à lire et très attrayant, certes il faut très film américain, mais au moins on ne s'ennuie pas à le lire (c'est un critère important).
De plus, tout cela est cohérent et largement exploitable.

C'est ma faute, j'ai conseillé ceci à notre frère Pouyss :

Citation :

Je dirais par les prophètes Aristote et par Christos le sage (Aristotélisons tout cela...)

J'étais dans l'erreur, car en effet en relisant le dogme :

Citation :

Chapitre premier: La nature du Christ

Dans son infinité bonté Dieu tout puissant n'a pas voulu que l'homme resta abandonné à lui même...

Aristote, le grand prophète qui eu accès à la révélation divine, avait prédit qu’un homme élu de dieu incarnerait l’amitié vertueuse en vouant sa vie aux autres. « Aimez-vous les uns les autres » allait être sa devise.En effet, jusqu'à l'arrivée de ce messie, les règles de la "solidarité" seront internes à l'ethnie; au-delà de l'ethnie se trouvent des populations à exploiter.

Cet homme élu de dieu arrivera dans une période de débâcle, manifestera la volonté d'aller "enseigner toutes les nations" et il aura contre lui ceux qui refusent cette vision et il comploteront contre lui jusqu'à vouloir le tuer. L’élu aura le choix entre « rentrer dans les rangs » ou se sacrifier pour montrer à dieu que si il y a eu le péché de Caïn tuant son frère Abel suite au péché originel, l’homme peut atteindre l’amitié parfaite, vertueuse et unitive jusqu'à se sacrifier pour les autres sans rien attendre en retour.

Chapitre deuxième: les titres du Christ

Il est messie, guide et miroir de la divinité.

Pouyss parlait bien de messie dans sa première version, peut être est-ce aussi pour a que Trufaldini la préfère

Si je résume les observations faites:

1. Jésus a le statut de messie et non de prophète.
2. Bien que par le mot "zéphyr", je voulais parler d'un vent doux, il est clair que cela prête à confusion.
Ces deux éléments seront corrigés dès que j'éditerai une nouvelle version. J'attend un peu pour cela, car je ne souhaite pas occuper trop de place sur ce forum juste pour une variation de quelques mots. Quant au terme de Christos le sage, je ne l'apprécie pas non plus, frère Trufaldini, mais il est cependant logique et difficile à retirer pour des raisons de cohérence dogmatique.

3. L'évêque meurt.
4. Aristote et Jésus sont parmi les âmes à juger.
Ces trois personnes sont des humains, dont l'âme doit être jugé par Dieu. N'étant pas de nature divine, je ne vois pas pourquoi ils échapperaient à l'Apocalypse et au jugement des âmes. Cependant, pour montrer leur importance dans la religion aristotélicienne, Aristote et Jésus pourraient être placés en tête de la file. Si vous tenez, frère Nico ou qui que ce soit d'autre, à ce qu'ils aient un statut particulier en échappant au jugement, je le ferai, mais je comprend mal ce qui le justifierait.

5. Le côté "hollywoodien" du texte.
Je comprend la gêne ressentie par le manque de sobriété du texte, mais il est destiné à faire comprendre à tous que le Salut de l'âme n'est pas de la rigolade ou un simple sujet de discussion. C'est l'avenir de chacun de nous qui est en jeu et ce texte doit servir à en prendre conscience. Tout excès narratif est donc logique. Mais si cela vous gêne, frère Trufaldini, je pourrai retirer les insectes du texte et se restreindre aux quatre calamités élémentales. Cela gagnerait en sobriété et en réalisme.

Quant à vous, frère Chevalier_St_Georges, vous me ferez trois Pater, deux Avé, quatre Je vous salue Marie et vous flagellerez pendant une demie-heure pour l'hérésie dans laquelle vous m'avez conduite! Non mais!

Bon, en fait, cette apocalypse sera très bien, si elle se rapproche plus de l'univers RR; disons que le style de la première me rappelait plus l'IRL, mais nous devons inventer donc la seconde le fait très bien.

Et tant qu'à faire, gardons les insectes, ils jouent très bien leur rôle.

Pour Jésus, si l'appeller Christos est devenu une obligation, alors il faudrait que le dogme sur la nature du Christ soit plus claire.

Citation :

4. Aristote et Jésus sont parmi les âmes à juger.
Ces trois personnes sont des humains, dont l'âme doit être jugé par Dieu. N'étant pas de nature divine, je ne vois pas pourquoi ils échapperaient à l'Apocalypse et au jugement des âmes. Cependant, pour montrer leur importance dans la religion aristotélicienne, Aristote et Jésus pourraient être placés en tête de la file. Si vous tenez, frère Nico ou qui que ce soit d'autre, à ce qu'ils aient un statut particulier en échappant au jugement, je le ferai, mais je comprend mal ce qui le justifierait.

Certe cela est cohérent mais semble bien étrange.
Sachant que dans la religion IRL, les saints (et ils sont nombreux) sont déjà auprès de Dieu.
Je pense que l'on peut se permettre cette entorse qu'Aristote soit à gauche de Dieu, et Aristote à droite (on va créé des partis religieux... Le droite, la gauche héhé).

Citation :

Pour Jésus, si l'appeller Christos est devenu une obligation, alors il faudrait que le dogme sur la nature du Christ soit plus claire.

J'attend l'autorisation de Lescure, puis de la Curie pour changer les termes.
Enfin nous verrons cela ensemble.

Justement, j'espère que Lescure opposera son veto à un changement de termes:

Imaginez, mon cher Trufaldini, que notre Bible sera publiée en format papier, il est évident que l'amalgame IRL ne doit pas être fait.
Le christ RRs n'est pas le christ IRL, il faut pour cela une distinction claire.

Frère Nico a écrit:

Certes cela est cohérent mais semble bien étrange.
Sachant que dans la religion IRL, les saints (et ils sont nombreux) sont déjà auprès de Dieu.

Dans le christianisme primitif, les martyrs (les saints n'existant pas encore) étaient jugés comme les autres. J'aimais cette idée car cela mettait en valeur l'humilité d'Aristote et de Christos le sage (désolé du terme, frère Trufaldini! ), mais si vous y tenez, je modifierai le texte pour qu'il se conforme à votre souhait.

Frère Nico a écrit:

Je pense que l'on peut se permettre cette entorse qu'Aristote soit à gauche de Dieu, et Aristote à droite (on va créé des partis religieux... Le droite, la gauche héhé).

Vous avez fait une petite erreur dans les noms. Je ne pense pas qu'Aristote apprécie d'être coupé en deux et que Jésus accepte d'être viré comme un malpropre sans raison. Vous deviez vouloir dire: Christos le sage à droite et Aristote à gauche!
Quant à l'idée des partis, elle est particulièrement séduisante, même si, en tant que théologien, je me dois d'être centriste!

Citation :

Imaginez, mon cher Trufaldini, que notre Bible sera publiée en format papier, il est évident que l'amalgame IRL ne doit pas être fait.
Le christ RRs n'est pas le christ IRL, il faut pour cela une distinction claire.

Dans ce cas là, pourquoi pas Jésus Christo ou Jésu Christus. Car en plus, je trouve que "sage" ne va pas très bien à Jésus, qui doit être plutôt quelqu'un de mystique.

Et puis, cette histoire d'amalgames me laisse perplexe, on a pas peur de faire des amalgames entre Aristote RR et IRL. Je m'interroge.

Concernant les partis, oui, ce serait pas mal. Vous seriez de quel côté? moi plutôt à droite je pense (ça me fait tout drôle).

A moi de faire un petit commentaire maintenant...

GENIAL, pasionnant à lire

Si une autre histoire vous venait à l'esprit, n'ésitez pas à l'écrire, elle pourrait faire force de parabole.

Quand à changer Christ/Jésus en Christos, moi ça me va, mais pas en Christos le sage, le sage est en trop selon moi.

Comme le dit frère Nico se serai bien que l'évêque disparaise dans de meilleur conditions.

Je suis d'accord avec vous sur le fait que Chistos et Aristote soit dans la "flie" mais si ils étaient les premier se serait encore mieux...



remarque hrp

ps:

Citation :

"Heureux les simples en esprit, car le royaume des cieux est à eux." Mathieu (5; 3)

Par pitié, mettez deux 't' à Matthieu, j'ai horreur de voir mon prénom écorché

Citation :

Chapitre troisième: le rôle de l'amitié dans la conception de la hiérarchie de l'Eglise


Nous avons dit que chaque "aristotélicien" est uni aux autres par un lien spécial qu'il reçoit dans le Baptême. Ce lien fait de son existence un chemin vers la lumière, chemin qu'il ne parcourt pas seul mais en communauté.


1) L'histoire de la communauté

Pour quelqu'un qui avance il faut deux choses: la direction et la force d'avancer. Nous allons maintenant voir pourquoi la hiérarchie est nécessaire pour un Aristotélicien.

Aristote nous a enseigné il y a près de 1800 ans une doctrine complexe, dont le but est de nous ancrer dans le Bien, dans le Beau, dans le Vrai. Cet ancrage se fait par la contemplation de la beauté éternelle de Dieu, et par la transcription de cette beauté dans les choses de tous les jours. Mais après la mort d'Aristote, ou plutot après son accession à la gloire de la contemplation, il nous fallait des guides qui transmettent fidèlement son message aux hommes de tous les siècles et de toutes les cultures. C'est pour cela que vers les années 30-35 de notre ère une assemblée de sages se tint à Tarse. Cette assemblée réunissait les héritiers de la tradition philosophique Aristotélicienne et les disciples de Christos le Sage , avec leur chef Paul. C'est cette assemblée qui décida de la fondation d'une institution qui unirait les deux traditions dans une même vision, faisant ainsi la synthèse des plus beaux enseignements humains et divins.
Cette assemblée fut très vite visiblement assistée de l'Esprit Divin, et la religion aristotélicienne se répandit dans tout l'Empire Romain, malgré les persécutions que le diable ne manquait pas de mettre sur son chemin.
Mais malgré les vagues de la persécution, malgré le tourment des hérésies, l'Eglise garda sa rectitude originelle grace à sa hiérarchie soudée.

Je ne l'ai pas inventé cette expression "Christos le sage", elle est dans le dogme

Donc en effet le terme "le sage" doit faire frémir les thomistes, mais si on le prend comme la sagesse au sens originel de "sophia" dans une perspective Aristotélicienne. C'est bien Christos qui est l'héritier de la parole d'Aristote. Ainsi Christos est un amoureux de de la sagesse un philopsophe . Mais bon ceci n'est que pure amusement ethymologique sous influence éthylique, donc oui laissons Christos tout court, c'est bien...

Sinon Trufaldini, votre entêtement est à l'image du mien, cela fait plaisir Le dogme va probablement être un comromis entre votre orthodoxie thomiste et mon envie de fiction et de créativité...

1. J'ai corrigé le massacre scandaleux de votre prénom, père Aaron. Pour me punir de ma grave faute, je me flagellerai pendant une heure ce soir, dans ma chambre. Je vous remercie de m'avoir permis de laver cet ignoble péché.

2. La mort de l'évêque est nécessaire mais il est vrai que sa fin est ridicule (des relents de mon athéisme HRP?). De plus, les insectes me gênent. En effet, je voulais obtenir quatre calamités élémentaires et le passage dans la cathédrale est lié à celle du vent et les insectes y sont de trop. Je vais donc réécrire ce passage afin de corriger ces deux points.

3. J'en profiterai pour retirer le terme "le sage", pour contenter tout le monde.

Ensuite, j'ai l'intention d'apporter mon aide à Jeandalf pour sa Genèse et à Neocoeur pour son évangile.