La justice languedocienne vient de se dessaisir, au profit de mon tribunal ecclésiastique (celui institué par mon concordat pourri) de deux affaires où sont inculpés des membres du clergé, à savoir Charles de Bourbon (mon archidiacre) et Zaïm (diacre d'Alais), qui sont loin d'être des princes de l'Eglise.
Le meilleur c'est que les victimes sont respectivement Céléstaing, maire d'Alais, et Docfusion, juge du comté.
Et le bouquet, c'est que tout est parti d'une insulte à la mémoire d'Henael de Bourbon, célébrité locale disparue, et s'est transformé en un misérable pugilat ayant impliqué certaines des plus hautes figures du Languedoc, autant dire que le terrain était glissant.
Mais le procureur laïc Sekenenre s'est montré tout à fait disposé à me transmettre l'intégralité des dossiers. L'ensemble des institutions languedociennes a collaboré sans aucune difficulté.
Voilà ce qu'on appelle le respect des us et coutumes du royaume de France.