De la place de la femme dans l'Eglise

Je pense que l'on pourrait faire comme si un extraordinaire avait été fait et que la curie acceptait que les femmes deviennet prêtre et se qui fait que l'on réécrit l'histoire

Alors finalement, les femmes sont-elles admises à la prêtrise?
La question m'est posée pour le moment, et je ne sais qu'y répondre. Je suis tombé sur ce post mais il est mentionné au début que les femmes ne peuvent accéder qu'au titre d'abesse, puis Cesars propose qu'elle puissent quand même acceder au titre de prêtre.

Qu'en est-il désormais??? une bonne fois pour toute?

oi je suis totalement contre une femme RP prêtre mais Abesse et rang inférieurs je suis d'accord.

oui, j'aurai peut être même une candidate potentielle : marquiselouise.

je ne pense pas que la prêtrise soit accessible aux personnages féminins du jeu. Maintenant, si le cas ou le personnage à un nom masculin et qu'en fait se soit une femme, cela ne mle pose aucun problème.. Tout dépen du choix du joueur sur son personnage..
Sinon, je sui pour l'implantation de monastère féminin qui régirait toute une paroisse. Cela était monnaie courante durant le Renaissance...

Frère NORV

moi je ne suis pas d'accord. une femme devrair avoir le droit d'etre pretre.

Je suis contre, contre et contre !

Saint-Nicolas-du-chardonnet doit être fier de moi !

Je remets ici mon point de vue: Pas de femme-prêtre.

A mon avis, le bon compromis avec l'historicité serait celui-ci:
respecter la situation initiale: Pas de femme prêtre, ni aucun poste supérieur jusqu'à nouvel ordre.
La décision de changer ceci ne pourrait être prise que par un concile avec un vote des évêques, donc si on veut que des femmes puissent être prêtre, il faut que notre bien cher pape convoque un concile qui se prononce sur la question.
Vu la pertinence des arguments proposé par les deux coté, je pense que ce serait en plus la seule manière de trancher: en discuter et procéder à un vote, selon les régles qui auraient été en vigueur à l'époque pour prendre une telle décision.

Nommer une femme abbesse à la place d'un évêque pourrait etre une exélente idée d autant plus qu un certain nombres de Duchés se trouvent vacants

Tout le monde est d'accord sur des femmes ayant le rang d'Abesse, cela me semble une excellente chose.

J'interviendrai dans ce débat simplement en rappelant un petit fait divers qui avait fait grand bruit à l'époque (il y a plus d'un millénaire IRL...) et qui pourrait apporté un éclairage nouveau sur ce débat fort intéressant...

Il s'agit de la Papesse Jeanne, une histoire que j'aime beaucoup...

Voici l'histoire telle qu'on la présente d'ordinaire. Au beau milieu du IXe siècle, une femme d'origine anglaise, mais née à Mayence, a un jour l'idée de se travestir en homme, pour suivre son amant dans le monde des études, d'où les personnes du sexe faible sont exclues. C'est une aventurière amoureuse.

Après s'être rendue à Athènes, la dame se fit remarquer à Rome où, dissimulant toujours son sexe avec habileté, elle fut reçue dans les milieux ecclésiastiques et en particulier, à la Curie. Elle réussit si bien son manège qu'en juillet 855, à la mort de Léon IV, elle se fit élire Pape et prit le nom de Jean VIII. Les cardinaux n'y virent que du feu. La chose ne s'était jamais produite et, pire, était formellement interdite. Deux ans passèrent. La Papesse, qui avait continué à se livrer aux plaisirs charnels, se trouva enceinte. Au cours d'une procession qui se déroulait entre Saint-Pierre du Vatican et Saint-Jean de Latran, elle fut prise de contractions et dut accoucher publiquement du fruit de ses péchés. Elle fut condamnée à mort.

Contrairement à ce qu'on aurait pu supposer, l'Eglise ne chercha pas à cacher l'affront qui lui avait été fait et qui éclaboussait son honneur. Elle n'en trouva pas la cause ailleurs qu'en elle-même et, pendant des siècles, battit sa coulpe en ravalant son chagrin, au grand plaisir de ses adversaires, Jean Hus, Luther et les protestants, qui n'en demandaient pas tant.

Aux rares sceptiques, qui trouvaient l'anecdote un peu emberlificotée et les documents peu convaincants, on rétorqua longtemps que les preuves étaient abondantes et irrécusables.

Le rite, aujourd'hui perdu, de la vérification de la virilité des papes lors du couronnement était supposé constituer la principale d'entre elles.

Au palais du Latran, après l'élection du nouveau souverain pontife, un diacre était supposé vérifier manuellement l'existence de ses parties génitales (dénommées à juste titre les "Pontificales"!), au travers d'une chaise percée, faite de porphyre, spécialement destinée à cet effet. Après avoir effectué son contrôle, le diacre était censé prononcer ces paroles latines : "Habet duos testiculos et bene pendentes! ", cri de victoire qui signifiait : "Il en a deux et qui pendent bien ! "-sous-entendu : c'est un homme, donc il est digne de la couronne papale.

On aurait d'ailleurs des témoins.

Quant aux sièges en question, ils existent toujours et, s'ils ne sont plus utilisés, on peut néanmoins constater de visu qu'ils sont bien "percés".

L'argument semble imparable. Pourquoi aurait-on imposé ce rite humiliant aux papes du Moyen Age, rite inconnu des premiers chrétiens, s'il ne s'était pas justement produit un événement majeur dans l'histoire de la Papauté qui l'ait justifié? Seule, dans des temps anciens, l'accession d'une femme au trône de Pierre paraîssait exiger la mise en place d'une telle "expertise", afin que le scandale ne se reproduise plus.

On ajoutait, pour renforcer la conviction, que la procession du Pape effectuait un détour pour éviter de repasser sur les lieux "salis" par la perfide aventurière..A cet endroit une inscription aurait été gravée, dénonçant la mise au monde du bâtard de la Papesse Jeanne. On disait aussi que les "deux ans de vacance entre le règne de Léon IV et celui de Benoît III" correspondaient à la chronologie avancée et signalaient le profond malaise ressentie par l'Eglise face à cette péripétie.


Voila..
j'espère que je n'aurais assomé personne en vous relatant cette petite histoire (condensée et résumée je précise) et que beaucoup auront eu le courage d'aller jusqu'au bout!

Que Dieu vous emplisse de Sa Lumière Bienfaitrice!

In nomine Patris

RP: La Papesse Jeanne est un mythe !

HRP: Je trouve également l'histoire de la papesse Jeanne (qui serait morte en couches selon certains) très intéressante.

C'est une légende officiellement..je ne polémiquerai pas sur ce point..Si j'ai relaté cette histoire dans le débat c'est justement pour apporter un élément que je trouve fort distrayant...
C'est bein sûr du Rp, qui peut instruire IRL!

Frere Torquatus ,

Citation :

Au palais du Latran, après l'élection du nouveau souverain pontife, un diacre était supposé vérifier manuellement l'existence de ses parties génitales (dénommées à juste titre les "Pontificales"!), au travers d'une chaise percée, faite de porphyre, spécialement destinée à cet effet. Après avoir effectué son contrôle, le diacre était censé prononcer ces paroles latines : "Habet duos testiculos et bene pendentes! ", cri de victoire qui signifiait : "Il en a deux et qui pendent bien ! "-sous-entendu : c'est un homme, donc il est digne de la couronne papale.

Cette Phrase fait partie du "folklore" chrétien . LEs historiens actuels tendent a croire que la "papesse" est en réalité un homme TRES éfféminé .
mais bon , c'est vrai que c'est une histoire assez passionnante .

[HRP]

Je reviens juste sur la vieille discussion :

Pour moi l'argument d'un jeu non-sexiste est fallacieux : la discrimination RP ne se fait pas à l'encontre de joueuses-féminines, mais à l'encontre de personnages-RP. Chacun est libre de choisir le sexe de son personnage, qu'il soit semblable ou non, à son sexe véritable de joueur(se). Du politiquement correct...

Le jeu prétend coller à une certaine historicité, pourquoi vouloir ajouter cet élement -complètement saugrenu- des prêtres-femmes ? Si une joueuse veut s'initier au RP religieux-Moyen-Age qu'elle se crée un perso masculin !
De toute manière comment une joueuse pourrait-elle découvrir et s'immerger dans un rôle religieux-médiéval, si son personnage "prêtre-femme" était en soi totalement hors du cadre médiéval ?

Il s'agit seulement, de soulager quelques prétentions de joueur/joueuses à l'originalité d'un concept de perso-pas-comme-les-autres.
Si la liberté capricieuse de rôles devient le prétexe à l'anti-historicité, autant lancer la possibilité des races elfiques !
Sérieusement, je trouve que des nains, elfes et sidhes trouveraient plus facilement leur place dans un contexte médiéval-supersticieux et gêneront peu, pour autant qu'ils restent cachés (Broceliande)... et deviennent pas maires !

(personnellement, je crois autant aux lutins qu'aux miracles de la Vierge)

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[RP]

Ah j'ai connu une femme, voilà longtemps... une rose, elle m'offrit... Je n'ai jamais connu son nom. *rêveur*

Je... je suis désolée de vous déranger dans votre débat et je tiens à dire que je ne veux point m'immiscer dans ce dernier... Je veux juste souligner que je trouve regrettable le peu d'implication féminine dans les affaires de l'Eglise... En effet : rares sont les femmes qui manifestent un quelconque intérêt pous notre sainte institution. Peut-être que l'intransigeance de la positionde l'Eglise ne les y incite guère?

Mais enfin, il n'est pas de mon ressort de juger... Je profite juste de cette occasion pour vous faire part de mon projet de fonder un couvent dédié à Sainte Radégonde en la ville de Pontarlier, en Franche-Comté. je n'ai guère de moyens, mais dès que j'aurais un lopin de terre (hrp dès mon passage au niveau 1) je commencerai par un petit cloître, un potager et une infirmerie pour les nécessiteux. Une habitante de Pontarlier s'est déjà proposée pour me prêter mian forte et pour soigner les malades.

Je peut que vous féliciter de cet Acte de bienveillance et vous souhaiter bon courage.

Que Dieu vous garde.

Merci beaucoup...

Rougit violemment.

J'ai lu ce débat fort intéressant.
Une habitante de mon diocèse m'a posée la question à propos de la prêtrise pour une femme.

Y a-t-il une position claire et officielle quant à la prêtrise pour une femme ?

Peut-on envisager qu'une abbesse puisse donner les mêmes sacrements qu'un prêtre ?

A vos questions Evêque Moile, la réponse est non.
Toutefois, le rôle précis de l'Abbesse et des moniales reste encore à définir au sein de la Curie.

Quant à vous Margali, je ne puis que vous féliciter et vous encourager dans le chemin que vous vous êtes choisi, à moins que ce ne soit notre Seigneur qui ne vous y aie guidée.

Citation :

rares sont les femmes qui manifestent un quelconque intérêt pous notre sainte institution. Peut-être que l'intransigeance de la positionde l'Eglise ne les y incite guère?

Que la plupart des femmes refusent d'offrir leur existence au service du Seigneur, contrairement à tant d'hommes, est bien la preuve que la femme est le contraire de l'homme ! L'homme s'exalte volontier dans la spiritualité, la femme n'a d'intéret que pour son corps et son confort matériel.

De plus si l'Eglise semble extrêmement vigilante, c'est certainement aussi parce que la femme est celle par qui arrive souvent les malheurs dont les hommes et le monde sont accablés. Une précaution, donc, et point de l'intransigeance.

Voyez l'autre jour, une simple dispute éclata à la taverne de Montpensier ; deux galants jouaient aux coqs et finirent par s'énerver... tout celà pour plaire à une dam'zelle ! Eût-elle été absente, leurs tempéramments auraient été calmes et amicaux, point troublés par ces voluptés charnelles de la dam'zelle.



A propos de votre belle initiative, je vous offre mes compliments et vous souhaite de pouvoir rassembler ces rares femmes vertueuses.

Soyez certaine de mes bons sentiments à l'égard de votre projet.

Marcus a écrit:

A vos questions Evêque Moile, la réponse est non.
Toutefois, le rôle précis de l'Abbesse et des moniales reste encore à définir au sein de la Curie.

Je me doutais de la réponse

Je vais donc voir si la création d'une abbaye l'intéresse.

Une dernière question : peut-elle être ordonnée diacre ?

Non plus.

Il me semble que Abesse a un Statut plus élevé que Diacre.